Gisaengchung | |
2019 – Corée du Sud | |
132' – 2,39:1 - Couleur - Dolby Atmos - D-Cinema | |
Réalisation | Boon Joon-Ho |
Scénario | Jin-Win Han, Boon Joon-Ho |
Musique | Jae-Il Jung |
Image | Hong Kyong Pyo |
Montage | Yang Jinmo |
Production | Barunson E&A, CJ Entertainment |
Avec | Kang-ho Song, Sun-kyun Lee, Yeo-jeong Cho, Woo-sik Choi... |
Fiche IMDB | https://www.imdb.com/title/tt6751668 |
Pour répondre aux exigences de Bong Joon-Ho, nous essaierons de ne pas trop dévoiler l’intrigue, et nous aborderons donc qu’une séquence particulièrement intéressante dans sa mise en scène mais aussi et surtout dans la synthèse de ce qui se raconte dans le film.
Kim, Jessica et Kevin (le père, sa fille et son fils) sont cachés sous la grande table basse du salon tandis que Monsieur et Madame Park, à qui appartient la maison, ont décidé de dormir sur le canapé – tout près de la table – afin de surveiller leur fils, Park Da-Song. Ce dernier a décidé de camper dans le jardin sous une tente indienne. Le salon par sa grande baie vitrée donne directement sur le jardin, si bien que les intrus sont encerclés par les parents et leur fils. Véritable séquence d’humiliation, le patron de Kim commente son odeur, difficilement acceptable, la comparant à celle des gens dans le métro – sa femme qui ne prend plus le métro depuis un moment ne se rappelle plus l’odeur…